Au menu de cet interview : Son nouvel album "Awake" ainsi que sa nomination aux grammy awards.
Depuis combien de temps travailles-tu sur ton nouvel album « Awake?
- En tout cela fait 2 années. Mais pas deux années pleines puisque j’ai fait quelques concerts, quelques singles, puis travaillé avec la famille et finalement mon album. Deux années en tout voilà…
Qui est impliqué dans ce projet?
- Les musiciens sont le Uprising band. Concernant les producteurs tu as mes frères : Stephen « raggamuffin » Marley avec qui j’ai fait le duo « little too late »; Damian « Jr Gong » Marley avec qui je fait « Violence in the streets ». Tu retrouves aussi « Oh girl » avec Mr Cheecks des Lost Boys qui est un rappeur pour un autre duo. Nous avons des bons morceaux et les avons rassemblé sous le nom d’Awake. « Awake » car tu te dois d’être mentalement et spirituellement éveillé vu que nous vivons dans des périodes difficiles. Nous devons être plus fort, plus heureux peu importe ce qu’il se passe. C’est un album pour t’éveiller!
Parlons de « Violence in the streets », qui a choisi cet enregistrement?
- Le riddim vient de l’original King Tubby’s. Pour moi c’est un maître, une légende et en tant que maître nous nous devons de le respecter. Il a été abattu par la violence de la rue! Quand nous avons entendu ce riddim avec Luke Andrews, mon guitariste, nous étions énervé par tous ces artistes emportés par la violence. Beaucoup d’artistes parmi lesquels j’ai grandi ont été emporté par la violence et sont devenus des légendes. Nous étions en studio avec mon frère, il a pris le micro et le duo est né de là.
C’est un sujet sérieux : trop de violence dans les rues et nous l’avons thématisé!
Plusieurs nouveaux titres sont liés à la société : « things ain’t cool », etc. Pourquoi ce pessimisme?
- Actuellement je vois l’humanité en recherche d’unité. Aucune unité et beaucoup de souffrances. De façon imagée, j’ai beaucoup de riz dans ma cuisine en ce moment. Mais si je n’ai plus d’argent lorsque je suis à court d’argent, je ne peux même pas aller voir mon voisin pour lui demander un peu de riz. La division est le pire fléau auquel nous sommes confronté. Si nous nous unissons, et par là j’entends arrêter de penser à soi même et se dire que nous avons tout ce qu’il faut dans la vie : La nourriture, la joie, etc. Alors, pourquoi ne pas partager cette joie avec ton voisin ou quelqu’un d’autre.
Tu parles de Jah également avec « Jah Works ». Que représente Jah pour toi?
- Dieu (rire!). Yes! Quand je dis Jah je veux dire Dieu. Quand tu dis « les travaux de Dieu », rien ne peut les arrêter. Lors d’un ouragan, tu dois courir et te cacher : Les rois, reines, docteurs, etc. Tout le monde doit partir. Quand Jah dit « Eh!!! », tout le monde réponds. Quand je dis « Jah Works » , c’est bon d’être bon.. Prends garde au jugement!
Tu reviens d’une tournée aux US, comment s’est-elle passée? Tu vois une différence entre les publics américains et Européens?
- C’était une bonne tournée avec mes frères qui me rejoignaient sur scène pour quelques morceaux. Quand on tourne ensemble il y a pleins de vibes différentes : Tu as du dancehall, du roots, du raggamuffin, du hip-hop. C’était génial!
La différence entre les audiences est que je ne parle pas votre langue (rires!).
Sérieusement, tout est la même sinon. Après le show tu as le droit à des « mercis », tu signes des autographes, etc. La musique n’a pas de barrières et de langues. L’esprit n’a pas de barrière et est connecté avec la musique, mais quand la musique est finie, tu as toujours cette langue (rire). Bref, peu importe où nous allons, il y a cette connexion avec le public. C’est toujours cool de faire des tournées!
Tu viens d’être nominé aux grammy awards. C’est une consécration?
- Je suppose. Mais personnellement j’essaie de faire de la bonne musique. J’aime faire le meilleur dès que je m’en sens capable. Je n’enregistre pas une musique dès que je me sens totalement ok avec. Après un cut,, je peux laisser tomber et le reprendre plus tard mais j’essaie de faire le mieux dès que je le peux. Le message de cet album est l’unité et je continue à répandre de l’amour. C’Est-ce que j’ai.
Un dernier mot pour décrire ton album?
- Awakening!! (rires)
Depuis combien de temps travailles-tu sur ton nouvel album « Awake?
- En tout cela fait 2 années. Mais pas deux années pleines puisque j’ai fait quelques concerts, quelques singles, puis travaillé avec la famille et finalement mon album. Deux années en tout voilà…
Qui est impliqué dans ce projet?
- Les musiciens sont le Uprising band. Concernant les producteurs tu as mes frères : Stephen « raggamuffin » Marley avec qui j’ai fait le duo « little too late »; Damian « Jr Gong » Marley avec qui je fait « Violence in the streets ». Tu retrouves aussi « Oh girl » avec Mr Cheecks des Lost Boys qui est un rappeur pour un autre duo. Nous avons des bons morceaux et les avons rassemblé sous le nom d’Awake. « Awake » car tu te dois d’être mentalement et spirituellement éveillé vu que nous vivons dans des périodes difficiles. Nous devons être plus fort, plus heureux peu importe ce qu’il se passe. C’est un album pour t’éveiller!
Parlons de « Violence in the streets », qui a choisi cet enregistrement?
- Le riddim vient de l’original King Tubby’s. Pour moi c’est un maître, une légende et en tant que maître nous nous devons de le respecter. Il a été abattu par la violence de la rue! Quand nous avons entendu ce riddim avec Luke Andrews, mon guitariste, nous étions énervé par tous ces artistes emportés par la violence. Beaucoup d’artistes parmi lesquels j’ai grandi ont été emporté par la violence et sont devenus des légendes. Nous étions en studio avec mon frère, il a pris le micro et le duo est né de là.
C’est un sujet sérieux : trop de violence dans les rues et nous l’avons thématisé!
Plusieurs nouveaux titres sont liés à la société : « things ain’t cool », etc. Pourquoi ce pessimisme?
- Actuellement je vois l’humanité en recherche d’unité. Aucune unité et beaucoup de souffrances. De façon imagée, j’ai beaucoup de riz dans ma cuisine en ce moment. Mais si je n’ai plus d’argent lorsque je suis à court d’argent, je ne peux même pas aller voir mon voisin pour lui demander un peu de riz. La division est le pire fléau auquel nous sommes confronté. Si nous nous unissons, et par là j’entends arrêter de penser à soi même et se dire que nous avons tout ce qu’il faut dans la vie : La nourriture, la joie, etc. Alors, pourquoi ne pas partager cette joie avec ton voisin ou quelqu’un d’autre.
Tu parles de Jah également avec « Jah Works ». Que représente Jah pour toi?
- Dieu (rire!). Yes! Quand je dis Jah je veux dire Dieu. Quand tu dis « les travaux de Dieu », rien ne peut les arrêter. Lors d’un ouragan, tu dois courir et te cacher : Les rois, reines, docteurs, etc. Tout le monde doit partir. Quand Jah dit « Eh!!! », tout le monde réponds. Quand je dis « Jah Works » , c’est bon d’être bon.. Prends garde au jugement!
Tu reviens d’une tournée aux US, comment s’est-elle passée? Tu vois une différence entre les publics américains et Européens?
- C’était une bonne tournée avec mes frères qui me rejoignaient sur scène pour quelques morceaux. Quand on tourne ensemble il y a pleins de vibes différentes : Tu as du dancehall, du roots, du raggamuffin, du hip-hop. C’était génial!
La différence entre les audiences est que je ne parle pas votre langue (rires!).
Sérieusement, tout est la même sinon. Après le show tu as le droit à des « mercis », tu signes des autographes, etc. La musique n’a pas de barrières et de langues. L’esprit n’a pas de barrière et est connecté avec la musique, mais quand la musique est finie, tu as toujours cette langue (rire). Bref, peu importe où nous allons, il y a cette connexion avec le public. C’est toujours cool de faire des tournées!
Tu viens d’être nominé aux grammy awards. C’est une consécration?
- Je suppose. Mais personnellement j’essaie de faire de la bonne musique. J’aime faire le meilleur dès que je m’en sens capable. Je n’enregistre pas une musique dès que je me sens totalement ok avec. Après un cut,, je peux laisser tomber et le reprendre plus tard mais j’essaie de faire le mieux dès que je le peux. Le message de cet album est l’unité et je continue à répandre de l’amour. C’Est-ce que j’ai.
Un dernier mot pour décrire ton album?
- Awakening!! (rires)
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